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Prof. Dr. Erwin Cornips

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Catholic University of Leuven

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De nombreux patients qui viennent me consulter ont déjà vu un ou plusieurs neurochirurgiens qui n'ont pas pu les aider en raison d'un manque d'expérience avec cette pathologie ou avec une approche chirurgicale sûre pour traiter les hernies discales. Souvent, leur présentation clinique et les résultats d'imagerie étaient simplement considérés comme non spécifiques. En conséquence, une chirurgie était déconseillée ou parfois proposée avec beaucoup de réserves et un risque significatif de détérioration neurologique.

Cela a conduit à ce que les patients souffrant de myélopathie légère et/ou de douleur réfractaire (c'est-à-dire une douleur ne répondant pas aux traitements médicaux, invasifs ou à la physiothérapie) restent généralement non traités, confus, à la recherche d'un médecin capable de reconnaître et de comprendre leurs plaintes, et de les relier aux résultats d'imagerie (souvent incomplets, car la colonne cervico-thoracique (et lombaire) entière doit être scannée pour ne rien manquer). Leur problème devenait ainsi un problème chronique, s'aggravant souvent au fil des années, impactant gravement leur vie personnelle, professionnelle et leur qualité de vie.

Il est donc extrêmement important pour ces patients d'être entendus, de voir leurs symptômes reconnus et expliqués, ou dans certains cas, d'être clairement informés qu'une chirurgie n'est pas conseillée si aucune corrélation avec les résultats d'imagerie ne peut être établie. Au moins, ils ne sont plus dans le doute.

Ma première étape consiste à prendre le temps d'écouter l'histoire individuelle du patient et d'essayer d'établir une corrélation cohérente avec les résultats d'imagerie. Ensuite, je prends beaucoup de temps pour expliquer que les hernies discales thoraciques sont très différentes de leurs homologues cervicales et lombaires, en ce qui concerne leur présentation clinique et radiologique, leur physiopathologie, ainsi que les options de traitement conservateur et chirurgical.

Enfin, si toutes les options conservatrices ont échoué et que la chirurgie semble être une option viable, j'explique clairement la procédure, le déroulement périopératoire attendu, ainsi que les risques chirurgicaux (et toutes les précautions possibles, y compris le neuromonitoring peropératoire) dans mes mains.